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Sortir du syndrome de l'imposteur : comprendre, dépasser et révéler sa confiance grâce au coaching

  • nbettini91
  • 16 nov.
  • 4 min de lecture

Sortir du syndrome de l’imposteur : quand on voit ses défauts en HD


Le syndrome de l’imposteur touche de nombreuses femmes, y compris celles qui réussissent brillamment. Si tu te reconnais dans ces phrases — « Je réussis mais je minimise », « On me félicite mais je pense qu’on se trompe », « Je doute même quand tout prouve le contraire » — alors cet article est pour toi.

Ce que tu ressens n’est pas une faiblesse personnelle : c’est un mécanisme psychologique identifié, étudié, et surtout… dont on peut sortir.


Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?

Le syndrome de l’imposteur désigne la tendance à douter de ses compétences malgré des preuves claires de réussite. Les femmes concernées ont l’impression de tromper leur entourage, de ne pas être légitimes, d’avoir simplement “de la chance”. C’est comme voir ses défauts en ultra HD, tandis que ses qualités restent floues, sous-exposées, presque invisibles.


Comment savoir si tu es concernée ?

Tu peux reconnaître le syndrome de l’imposteur si :

  • Tu minimises toujours tes accomplissements.

  • Tu penses que les compliments ne sont pas sincères ou qu’ils sont exagérés.

  • Tu te compares constamment, et toujours à ton désavantage.

  • Tu attribues tes succès au hasard, à une aide extérieure, mais jamais à tes compétences.

  • Tu vis avec la peur d’être “démasquée”.

  • Tu travailles deux fois plus pour compenser un manque… qui n’existe pas.

Ce syndrome n’a rien à voir avec un manque réel de compétences. Au contraire : il touche très souvent les femmes performantes, celles qui visent l’excellence et se pensent toujours en dessous de la norme.



Pourquoi ce syndrome touche particulièrement les femmes ?

Des études en psychologie montrent que les femmes ont tendance à internaliser leurs échecs (“c’est de ma faute”) et à externaliser leurs réussites (“c’est la chance”, “j’ai juste travaillé dur”).Le perfectionnisme, la pression sociale, les croyances familiales et les normes éducatives renforcent ce mécanisme. Résultat : même quand tout prouve le contraire, le doute persiste.



Quand la réussite devient une source d’angoisse

Le paradoxe du syndrome de l’imposteur, c’est que plus tu réussis, plus tu doutes.

Tu accumules les victoires… mais tu trouves toujours une façon de les minimiser.

On te félicite… mais tu es convaincue qu’on se trompe.

Tu avances… mais l’impression d’être “illégitime” te souffle à l’oreille que tu ne mérites pas ta place.

Et ce doute permanent te vide de ton énergie. Il t’empêche d’oser, de te mettre en avant, de demander une promotion, d’augmenter tes tarifs, de lancer ton projet.



Le coaching pour transformer ta perception et ta posture

Le coaching professionnel est l’un des outils les plus efficaces pour accompagner les femmes confrontées au syndrome de l’imposteur.

Pourquoi ? Parce qu’il agit précisément là où le phénomène prend racine : dans la distorsion entre réalité objective et perception personnelle.



Comment le coaching te soutient :


Les étapes d'un coaching pour sortir du syndrome de l'imposteur

En te permettant de restaurer une vision équilibrée de tes compétences & de tes forces

Le coaching aide à déconstruire les croyances limitantes et à mettre en lumière les compétences réelles, mesurables et factuelles.


En te permettant de développer une conscience émotionnelle plus stable

Les séances permettent d’identifier les déclencheurs du doute, d’ajuster les réactions émotionnelles et de renforcer la régulation interne.


Construire une confiance durable

La confiance ne se décrète pas : elle se construit. Le coaching propose un cadre sécurisé pour explorer ses zones de vulnérabilité tout en consolidant ses zones de maîtrise.


Passer à l’action avec une nouvelle posture

Le coaching replace la personne dans un mouvement actif : prise de parole, demande de promotion, positionnement clair, prise de décision.


Petit à petit, tu passes de : “Je ne suis pas légitime” à “Je peux le faire.” Ou encore de “Je n’en suis pas capable” à “J’ai les ressources pour avancer.”

Ce n’est pas de l’arrogance. C’est simplement une vision plus juste de qui tu es.





3 clés concrètes pour commencer à sortir du syndrome de l’imposteur


1) Tenir un journal de preuves

Chaque jour, note :

  • un succès,

  • une compétence utilisée,

  • un compliment reçu (et ce qu’il révèle réellement).Ton cerveau retient 70 % plus facilement le négatif que le positif : ce journal compense le biais.


2) Apprendre à recevoir les compliments

Au lieu de répondre “ce n’est rien”, dis :“Merci, ça me fait plaisir que tu l’aies remarqué.”

Tu autorises ton cerveau à intégrer l’information positive.


3) Remplacer l’autocritique par une question utile

Au lieu de te dire :“Je ne suis pas à la hauteur", demande toi ce que la situation te permet d'apprendre. Ainsi tu passes de la peur à l'évolution.



Sortir du syndrome de l’imposteur est un processus, pas un miracle

Sortir du syndrome de l’imposteur n’est pas un miracle : c’est un processus. Un chemin intérieur qui demande de la lucidité, de la bienveillance envers soi, et parfois un accompagnement extérieur pour changer durablement sa perspective.


Le coaching peut devenir cette passerelle : celle qui t’aide à voir un regard plus juste sur toi.

Car pour être légitime il n'est pas nécessaire d'être parfaite mais d'avoir conscience de sa valeur et des ses qualités


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